Au quotidien, et selon nos besoins et envies, on utilise généralement des gels douche, shampoings, après-shampoings, nettoyants pour le visage, etc. Ainsi, selon les produits qu’on utilise, on engendre plus ou moins de déchets, car la plupart des produits que nous utilisons sont vendus dans des emballages plastiques, qui sont parfois eux-mêmes emballés dans des films plastiques (au niveau du capuchon par exemple).
On estime que chaque seconde en France, 6 flacons de gel douche sont vendus, soit l’équivalent de 511 000 à la journée, je vous laisse faire le calcul sur l’échelle d’une vie, sans compter qu’ici uniquement les gels douches sont comptabilisés.
Additionnez à ça les shampoings et autres produits d’hygiène et beauté. Tout cela engendre énormément de déchets, d’autant plus que beaucoup de personnes ne pensent pas à recycler ces produits quand c’est pourtant possible.
Mais ce n’est pas le seul problème engendré par ces bouteilles de produits, en fait ces produits sont souvent composés de microplastiques, ce sont des particules de plastique, inférieures à 5 millimètres.
Le problème de ces microplastiques c’est qu’ils ne sont pas biodégradables, ils polluent, et notamment les eaux (évidemment si l’eau est polluée vous imaginez bien que cela peut avoir un impact sur les espèces marines, et sur nous, lorsque l'on consomme du poisson par exemple).
En France, depuis 2018, les micro-billes de plastique dans des cosmétiques rincés à fonction de nettoyage ou d’exfoliation sont interdits.
Cela ne concerne donc qu’un type de microplastiques, les microplastiques visibles, c’est à dire qu’on peut encore retrouver dans nos produits : des silicones, polymères, polyéthylènes, polypropylène et autres ingrédients composés de plastique.
Et lorsque ces produits sont dans nos gels douches, shampoings, etc, ils sont rincés et finissent alors dans les canalisations, ainsi les microplastiques libérés par nos produits finissent dans l’océan puisqu’ils sont peu ou pas filtrés par les stations d’épuration.
Sans oublier à nouveau que le processus de fabrication des flacons en plastique est un procédé polluant et énergivore, les flacons sont sans cesse produits, transportés et acheminés, pour ensuite être utilisés, jetés, puis retour à la case départ, c’est une boucle sans fin.
De manière générale, réduire le nombre de shampoings (on a parfois tendance à se laver les cheveux presque tous les jours alors que ce n’est pas nécessaire), prendre des packagings avec le moins d’emballage possible ou un emballage en verre.
Ayant plus ou moins conscience des problèmes énoncés en début d’article depuis quelques années maintenant, j’ai pu tester plusieurs alternatives.
Pour moi le plus efficace est de privilégier les produits solides, de préférence à acheter sans aucun emballage (ou le moins possible).
Mais il faut aussi être vigilant quant à leur composition : les marques commencent à surfer sur la vague des produits solides, on trouve à présent de tout et n’importe quoi sur le marché. Attention donc à ne pas acheter un produit solide qui serait malgré tout composé de plusieurs substances polluantes.
Concernant le cas particulier des shampoings, j’aime beaucoup les shampoings solides, mais il faut savoir que la plupart d’entre eux sont conçus avec des tensioactifs qui peuvent parfois irriter et provoquer des pellicules si vous avez un cuir chevelu sensible, mais j’ai récemment vu l’apparition de nouveaux shampoings solides avec un tensioactif beaucoup plus doux, je compte tester ça prochainement, j’actualiserais cette partie si besoin et vous en reparlerai !
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