D’abord, comme vu dans [un précédent article, les éponges qu’on a l’habitude d’utiliser ont un impact négatif sur l’environnement](https://thegreenalternative.fr/articles/les-eponges), notamment par le biais de leur composition, de la quantité de déchets engendrée chaque année, et de leur processus de fabrication énergivore et polluant. 

On peut remplacer son éponge par un tawashi (éponge faite à partir de chutes de tissus) ou autres éponges lavables similaires, et/ou par des brosses à vaisselle en bois à tête interchangeable. (en plus ces solutions sont beaucoup plus esthétiques que la conventionnelle éponge verte et jaune, 😉)

Le liquide vaisselle en lui-même est aussi une problématique, composé d’ingrédients douteux qui peuvent irriter la peau et polluer les eaux.

Sans parler du nombre de flacons de liquide vaisselle engendrés chaque année. Il faut alors prendre en compte la fabrication, mais aussi le transport engendré, tout cela pour des flacons qui vont finir dans nos poubelles peu de temps après. 

Quand j’ai pris conscience de cette problématique j’ai cherché à faire mon liquide vaisselle moi-même mais je n’étais pas complètement convaincue, puis j’ai trouvé une alternative idéale et pourtant évidente, le savon de marseille, tout simplement.

J’achète directement un bloc de savon de marseille (sans emballage c’est mieux), que je pose sur mon évier, je frotte mon éponge dessus pour faire la vaisselle, simple et très efficace. 

On a tendance à penser que la vaisselle sera mal lavée, ou grasse, mais pas du tout. Un bloc de savon coûte moins de 5€ et vous durera facilement plus de 6 mois, solution écologique et économique !

Mais si un produit vaisselle solide ne vous convient pas (*essayez quand-même hein!*), vous pouvez toujours faire votre propre liquide vaisselle vous-même avec des tutoriels sur internet, acheter du liquide vaisselle en vrac, ou même faire fondre votre savon de marseille ou l’acheter en version liquide. 

J’en profite d’ailleurs pour rappeler qu’il faut faire attention au savon de Marseille qu’on achète, l’authentique savon de Marseille est composé d’au minimum 72% d’huile végétale, il est de couleur verte, ne contient pas de parfum, et sa composition est très courte (max 7 ingrédients).

Et si vous possédez un lave-vaisselle, pensez aussi à remplacer vos pastilles conventionnelles (elles aussi ont des compositions douteuses..), vous pouvez facilement les faire vous-mêmes, ou en acheter des plus naturelles dans des magasins spécialisés type épicerie zéro déchet. 


Tawashi, brosse à vaisselle et savon de Marseille en bloc

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Faire la vaisselle de façon éco-responsable

## Problématiques : 

Les éponges qu’on voit le plus souvent sont les éponges végétales et les éponges synthétiques. 

D’un point de vue environnemental, les éponges synthétiques sont les pires, elles sont composées de dérivés de pétrole (ressource non renouvelable, procédé de fabrication polluant), de plastique, et traitées avec des produits chimiques (pour la rendre plus résistante, la colorer, ou coller la surface lisse et la surface abrasive entre elles, etc). 

L’éponge synthétique ne se recycle pas et met beaucoup de temps à se dégrader, cette éponge est très présente dans certains pays, ce n’est pas la plus présente en France. 

L’éponge végétale c’est le type d’éponge qu’on retrouve le plus dans nos foyers en France, son impact environnemental est moins problématique que l’éponge vue précédemment mais reste tout de même un problème.

Cette éponge est constituée de fibres de cellulose et de coton, mais est souvent traitée afin de limiter la prolifération des bactéries.

Je ne le savais pas avant de faire des recherches mais ce type d’éponge pourrait être biodégradable et même compostable si elle n’a pas été au préalable traitée avec des additifs (et bien sûr si vous ne l’avez pas utilisée combinée à des produits qui ne sont pas biodégradables).

Vérifiez donc les indications qui figurent sur l’emballage de l’éponge, mais en général ces éponges sont malheureusement traitées avec des produits toxiques, comme évoqué pour l’éponge synthétique, les fabricants utilisent des additifs pour rendre les éponges plus résistantes, ou encore pour coller la face abrasive de l’éponge. 

Ces deux types d’éponges ont d’ailleurs une durée de vie assez limitée, des morceaux d’éponges se détachent au bout de quelques semaines.

L’autre type d’éponge que vous pouvez retrouver : l’éponge naturelle, c’est la moins impactante pour l’environnement puisqu’il n’y a pas de processus de fabrication, d’utilisation d’additifs etc, mais cette éponge est d’origine animale.

Cette éponge provient du squelette de demosponge, c’est un animal qui vit dans les mers chaudes, libre à chacun de se faire son propre avis mais l’exploitation de cet animal ne semble pas être une solution à encourager.

Ce type d’éponge est plutôt utilisé dans nos salles de bains pour les peaux sensibles que pour un usage dans nos cuisines.

Vous l’aurez donc compris, les éponges ont un impact négatif sur l’environnement notamment par le biais de leur composition, de la quantité de déchets engendrée chaque année, et de leur processus de fabrication énergivore et polluant.

Il ne faut pas non plus oublier ces autres aspects importants : le suremballage de ces éponges (films plastiques non recyclables), ainsi que les risques pour notre santé : les éponges qu’on a l’habitude d’utiliser ne sont pas très hygiéniques, on les utilise un certain temps, elles sont dans un milieu qui favorise la prolifération des bactéries (humide, chaud), et on ne peut pas les laver, au risque de tomber malade. 

## Alternatives : 

- **L’éponge lavable** : Généralement faite avec une face en coton et l’autre en jute pour un côté plus abrasif, cette éponge est réutilisable beaucoup plus longtemps qu’une éponge classique, vous pouvez la laver régulièrement en machine à laver ou lave-vaisselle pour la nettoyer et ainsi limiter la prolifération des bactéries, elle est donc respectueuse de l’environnement et de notre santé.

- **Le tawashi** : C’est une éponge japonaise faite en tissu (voir photo de l’article), on peut en confectionner soi-même avec des vieux t-shirts ou collants afin de leur donner une seconde vie, selon le tissu utilisé l’éponge sera plus ou moins abrasive. Il existe plein de tutos sur internet pour apprendre à tisser votre éponge tawashi, certains magasins vendent aussi des kits tout prêts avec tissus et planche à tisser (on peut aussi faire la planche soit-même avec ce qu’on a chez moi, il existe plusieurs techniques, certaines demandent uniquement un bout de carton, des ciseaux, et du tissu, à vous de trouver ce qui vous convient le plus). Encore une fois cette éponge à une durée de vie nettement supérieure aux éponges classiques, vous pouvez également la laver quotidiennement. 

- **La brosse à vaisselle en bois** : Cette brosse est faite en bois et fibres végétales, la tête est interchangeable, lorsque vous estimez que la brosse est en fin de vie il vous suffit de changer uniquement la tête de la brosse (une recharge coûte environ 1,50 €). Il existe plusieurs formes de brosses de ce type, ici le manche ne permet pas forcément une utilisation efficace selon ce qu’on va nettoyer, vous pouvez aussi prendre des brosses sans manche et/ou de formes différentes selon vos préférences. Privilégiez les brosses où le bois n’a pas été traité et où figure le label FSC (gestion durable des forêts). 

- **L’éponge végétale Luffa/Loofa** : Cette éponge provient d’une courge, une fois séchée elle permet de faire des éponges abrasives qui sont utilisées aussi bien pour la vaisselle que pour la toilette. Aucun additif n’est ajouté pour en faire une éponge, elle est aussi biodégradable et compostable. D’ailleurs vous pouvez même en faire pousser chez vous. 

## Mon expérience :
 
Je n’ai pas encore testé toutes les alternatives proposées (cette partie de l’article sera donc probablement actualisée prochainement), actuellement j’ai pu tester la brosse à vaisselle à tête interchangeable, le tawashi, et l’éponge lavable.

L’alternative qui est vraiment rentrée dans mon quotidien est le tawashi, j’ai bien aimé le faire moi-même, c’est une activité sympa à faire en quelques minutes, et je le trouve plutôt efficace, en plus on peut l’accrocher pour le faire sécher correctement contrairement à une éponge classique.

La brosse à vaisselle en bois est plus pratique pour le côté abrasif mais j’ai trouvé qu’il était un peu compliqué de l’utiliser pour nettoyer certaines choses (des tasses ou verres par exemple), parfois la brosse ne rentre pas ou ne peut pas aller dans chaque recoin, j’aimerais essayer les brosses plus petites et sans manche pour voir la différence, ainsi cette brosse convient plutôt pour laver des plats ou assiettes. 

Enfin, j’avais pu faire une éponge lavable avec des tissus que je possédais déjà, je n’avais pas de tissu type jute pour le côté abrasif je compte donc réitérer l’expérience avec de la jute, du coup j’utilise cette éponge plutôt pour faire le ménage, et je trouve que ça fait très bien le job. 

N’hésitez pas à me faire part de votre propre expérience ! 

## Sources :
- [https://lundicarotte.fr/eponge](https://lundicarotte.fr/eponge)
- [https://www.consoglobe.com/eponge-face-qui-gratte-environnement-cg](https://www.consoglobe.com/eponge-face-qui-gratte-environnement-cg)
- [https://heyjute.fr/pages/pourquoi-faut-il-eviter-les-eponges-synthetiques](https://heyjute.fr/pages/pourquoi-faut-il-eviter-les-eponges-synthetiques)

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Les éponges

## Problématique : 

Le sopalin engendre plusieurs problèmes environnementaux qu’il faut connaître. 
Tout d’abord, l’essuie-tout est généralement composé de ouate de cellulose qui s’obtient par recyclage de papier ou par des fibres vierges qu’on retrouve dans les forêts pour être ensuite transformé en pure pâte vierge dans des usines. Ainsi la production des ces feuilles absorbantes provoque de la déforestation. 

Greenpeace a d’ailleurs publié [un rapport](https://wayback.archive-it.org/9650/20200402123509/http://p3-raw.greenpeace.org/international/Global/international/publications/forests/2017/GP_Essity_forests_report.pdf) révélant que le groupe Essity (Lotus, Okay, Nana, Tork,...) se procure les matières nécessaires auprès d’entreprises qui exploitent des forêts boréales, ces forêts ont un rôle important dans la protection de la biodiversité (des espèces sont alors menacées), des forêts anciennes ou protégées sont également touchées. Je vous invite à lire [le rapport de Greenpeace](https://wayback.archive-it.org/9650/20200402123509/http://p3-raw.greenpeace.org/international/Global/international/publications/forests/2017/GP_Essity_forests_report.pdf) pour mieux comprendre le sujet.

Mais la problématique n’est pas uniquement celle de la déforestation puisqu’il y a d’autres étapes avant l’aspect final de votre rouleau d’essuie-tout, en effet c’est un processus qui requiert beaucoup d’énergie et d’eau pour sa transformation ainsi que de produits chimiques notamment pour l’étape du blanchiment.

Enfin, même problématique que pour tous les autres objets à usage unique, l’essuie-tout engendre des transports de marchandises, et il est lui-même emballé dans des emballages plastiques polluants. Une fois utilisées, ces feuilles de papiers absorbants sont jetées, puis rachetées sans cesse, la boucle ne cesse de se répéter.

L’essuie-tout n’est pas recyclable dans la plupart des cas, mais il existe malgré tout des sopalins certifiés "écolabel" qui eux peuvent être jetés au compost si vous en possédez un (à condition que vous l’ayez utilisé uniquement pour essuyer des matières organiques). Il ne peut pas non plus être jeté dans les toilettes (non il ne faut pas l’utiliser en remplacement de papier toilette) car il engendrerait des problèmes dans les canalisations et les stations d’épuration. 

## Alternatives : 

Maintenant que j’espère vous avoir convaincu d’arrêter d’acheter tout ces rouleaux de papiers absorbants, voici l’alternative idéale selon moi : l’essuie-tout lavable. C’est exactement la même utilisation que votre traditionnel sopalin, sauf que cette fois il est lavable en machine à 40 degrés, il aura même tendance à avoir un pouvoir absorbant plus fort que la version jetable. Il existe beaucoup de motifs différents, l’essuie-tout devient presque un accessoire de déco dans votre cuisine !

De plus en plus de marques en vendent à présent, mais vous pouvez tout aussi bien en acheter auprès de petites marques artisanales, ou sur des sites comme Etsy. Il est aussi possible d’en confectionner soi-même, vous aurez besoin d’un tissu du motif de votre choix, d’un tissu absorbant type serviette éponge, de fil et d’une aiguille ou machine à coudre. 
 
### Autres petites astuces : 
Les torchons ou les éponges lavables comme le tawashi (un article paraîtra prochainement sur la thématique des éponges) peuvent tout simplement servir à remplacer l’essuie-tout notamment pour essuyer, éponger quelque chose. À table, on remplace le sopalin par des serviettes de table lavables que l’on peut même personnaliser avec le nom de chacun, selon le degré de saleté on peut les réutiliser d’un repas à l’autre ou les mettre à laver avec le reste du linge sale. 
 
## Mon expérience personnelle : 

J’ai commencé à arrêter d’utiliser de l’essuie-tout il y a environ 2 ans maintenant, j’avais découvert chez Nature et Découvertes un contenant vendu avec plusieurs carrés de tissus et un flacon d’huile essentielle d’orange, ceci était vendu dans l’optique de “ménage zéro déchet”, mais j’ai finalement détourné son utilisation en m’en servant comme essuie-tout lavable, et encore aujourd’hui je l’utilise au quotidien et j’en suis pleinement satisfaite. (Si vous tombez sur cet article je ne vous recommande pas de l’utiliser comme indiqué c'est-à-dire pour faire le ménage, les huiles essentielles ne doivent pas être utilisées dans ce cadre.)

Je possède aussi de l’essuie-tout lavable que j’ai moi-même confectionné, j’en suis satisfaite aussi. En revanche je dois dire que pour certains usages il m’est encore difficile de remplacer le sopalin, plus particulièrement quand je dois nettoyer les petites bêtises de mes lapins (oups les pipis en dehors de la litière), j’achète encore parfois un rouleau mais qui me dure assez longtemps du coup 😅. Dans ce cas, je vous recommande de limiter l’impact en privilégiant un rouleau d’essuie-tout avec le label FSC (bois issu de gestion durable des forêts), et de choisir des rouleaux sans emballage plastique si possible. 


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L'essuie-tout

## Problématiques

Le film étirable en plastique n’est d’ailleurs pas recommandé pour notre santé, il peut contenir des substances toxiques (perturbateurs endocriniens par exemple), substances qui peuvent atteindre nos aliments, surtout par le biais de la chaleur. N’oublions pas que ce film étirable reste du plastique, une matière qui nécessite une fabrication portant atteinte à l’environnement, c’est une matière polluante.

Les problématiques de l’aluminium, bien qu’il soit destiné à un usage alimentaire, sont similaires. Au contact d’aliments acides (citron, vinaigre, tomates,etc), le papier aluminium peut être toxique, il arrive aussi parfois qu’on ingère des particules d’aluminium, sur le long terme cela porte atteinte à notre santé et peut ainsi provoquer diverses pathologies. L’extraction et la transformation de l’aluminium sont aussi très énergivores, l’exploitation de l’aluminium provoque de la déforestation.

## Solution

Le bee wrap : c’est l’alternative la plus proche du film plastique et de l’aluminium, le principe est le même, vous pouvez vous en servir pour envelopper toutes sortes d’aliments, plats, etc. Sauf que c’est lavable à l’eau froide et au savon, donc réutilisable. La composition du bee wrap est aussi bien plus respectueuse pour l’environnement, puisqu’il est généralement composé d’un tissu en coton biologique, de cire d’abeille (possède des vertus anti-bactériennes), et selon les marques vous pourrez y retrouver de la résine de pin (permet une adhérence optimale) ou des huiles telles que l’huile de tournesol. 

A première vue le bee wrap possède une consistance un peu dure, mais il suffit de le malaxer ou chauffer pour le façonner de la forme désirée, pour le faire adhérer à un plat il suffit d’appuyer sur les rebords, le bee wrap prendra la forme du plat et s’y collera. Ça peut être un peu déroutant à utiliser au début mais vous vous rendrez vite compte que c’est pourtant plus efficace que ce que vous utilisiez auparavant, les aliments y sont mieux conservés et sans porter atteinte à votre santé et à l’environnement. Après utilisation, pensez bien à le laver sous une eau froide savonneuse, jamais d’eau chaude puisque le bee wrap est constitué de cire d’abeille, vous risqueriez de l’endommager (ainsi, il faut aussi éviter le micro-ondes et le four).

Sachez que vous pouvez même faire votre propre bee wrap chez-vous (utilisez des tissus bio de préférence), il existe déjà beaucoup de tutoriels sur internet ! 
(Note : au fil des années votre bee wrap perdra son côté collant, mais j’ai vu certaines marques vendre des kits de ré-enduction pour palier à ce problème)

Il existe aussi des charlottes en tissu si la première solution ne vous convient pas, ce sont des cercles dotés d’un élastique tout autour, que vous pourrez placer directement sur vos plats, il faut donc faire attention pour que les tailles correspondent aux plats que vous possédez déjà. Ils sont en général imperméables. 
Pour l’entretien il suffit de les passer à la machine à 30°, ou de les laver à la main. 
Vous pouvez également les faire vous-même si vous aimez coudre, encore une fois vous pourrez trouver des tutoriels sur internet ! 

Si vous n’êtes pas convaincu par ces deux alternatives, et même si ça paraît évident, on n'y pense pas forcément mais pensez à transvaser le contenu de vos plats dans des boîtes alimentaires, tupperwares, etc, plutôt que d’utiliser du film étirable par exemple.
Et je tiens à préciser, pour ceux qui utilisent quotidiennement du papier aluminium pour placer des aliments au four, vous pouvez toujours utiliser directement des plats.

## Mon expérience personnelle

Mon choix s’est porté sur le bee wrap car je trouvais cela plus pratique en terme de dimensions etc. Financièrement c’était aussi la solution la plus abordable puisqu’il suffisait d’acheter un seul rouleau à moins de 20 euros pour pouvoir conserver l’ensemble de mes aliments au quotidien. Au départ je trouvais que le bee wrap était trop collant mais c’était uniquement à la première utilisation, j’en utilise donc depuis environ 2 ans et j’en suis très satisfaite. Je vous recommande d’acheter le bee wrap sous forme de rouleau tels que les rouleaux d’aluminium, vous pourrez ainsi découpez les formes et tailles qui vous conviennent. A vous de trouver la solution adaptée à vos besoins 😉

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Les emballages alimentaires

Cuisine

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