Dans le cadre du rasage, le premier problème c’est le rasoir jetable, il est dans quasi toutes les salles de bains, on compte d’ailleurs 11 millions de rasoirs vendus chaque jour par la société BIC uniquement (ajoutez les autres sociétés, le chiffre sera encore plus effrayant…).

Ces rasoirs jetables sont constitués de plastique, si vous avez lu les articles précédents vous comprenez donc que c’est un aspect assez problématique, le procédé de fabrication d’un rasoir est alors polluant.

Mais il faut aussi prendre en compte les différents emballages et transports pour que ces rasoirs arrivent dans nos rayons de supermarché, d’autant plus que ce type de rasoir a une durée de vie plus ou moins limitée selon l’usage de chacun, certaines personnes changent de rasoir chaque semaine, d’autres chaque mois.

Malgré tout c’est un produit qui est fabriqué, transporté, jeté puis racheté, c’est une boucle sans fin. 

Il existe pourtant une alternative simple, plus efficace, et moins onéreuse (qui date d’ailleurs de bien avant la commercialisation des rasoirs jetables en plastique!) : le rasoir de sûreté. 

Au cas où vous n’en auriez jamais entendu parlé, c’est un rasoir en métal, où l’on doit uniquement changer la lame (attention tout de même à ne pas se blesser car les lames sont plus tranchantes).

Ce type de rasoir peut se garder une vie entière si on en prend soin, il sera d’ailleurs plus efficace, et vous coûtera moins cher sur le long terme puisque vous n’aurez qu’à changer les lames. 

On n’oublie pas de trier les lames qui se recyclent, veillez à conserver vos lames usagées dans un contenant, et à les amener en déchetterie. 

Et si vous aviez l’habitude d’utiliser un produit type mousse à raser, sachez que ces produits ont tendance à être composés d’ingrédients irritants, polluants, parfois même de potentiels cancérigènes et perturbateurs endocriniens.

Vous pouvez faire vous-même votre mousse à raser avec du beurre végétal ainsi qu’une huile végétale adaptée, mais il est aussi possible de remplacer ce produit par un savon tout simplement !
(Lorsque vous vous rasez, n'oubliez pas de faire attention à votre consommation en eau !)


La crème dépilatoire pose aussi problème, elle engendre des déchets et est composée de produits chimiques qui vont finir à la fois dans nos ordures ménagères mais aussi dans nos canalisations lorsqu’on rince les résidus de produits.


Dans le cadre de l’épilation, tout dépend de la méthode utilisée :
Si vous vous épilez avec de la cire, privilégiez de la cire sans bande pour réduire la quantité de déchets, vous pouvez d’ailleurs en faire vous-même (c’est une technique que je n’ai pas encore souhaité essayer, à vous de voir), pensez aussi à vérifier la composition des cires en choisissant des produits plus naturels (les pots de cire ont tendance à être composés de paraffine, c’est une huile minérale dérivée du pétrole, elle est polluante et suspectée d’être toxique).

Pour l’épilation à l’épilateur, évidemment aucun déchet n’est engendré (sauf le jour où vous vous en débarrassez), mais n’oubliez pas qu’il est conçu avec des matériaux plus ou moins polluants, veillez à conserver vos appareils électriques tant qu’ils sont encore fonctionnels ou qu’ils peuvent être réparés, ne vous en séparez pas juste parce qu’un nouveau modèle plus attractif est sorti en magasin.
Et lorsque votre appareil n’est vraiment plus utilisable, regardez si il y a des parties qui peuvent être recyclés, renseignez vous sur les consignes de tri (dois-je mettre l’appareil en déchetterie ou autre, etc), il existe aussi des structures qui récupèrent vos appareils pour prélever des composants/matériaux qui peuvent être encore utilisables. 


Concernant les produits post-épilation, il existe des produits naturels à privilégier aux produits conventionnels vendus en grandes surfaces, il est conseillé d’appliquer une huile végétale ou encore de l’aloe vera en fonction des propriétés recherchées.
Par exemple, l’aloe vera aura des vertus calmantes, anti-inflammatoires et hydratantes (conservez votre gel d’aloe vera au frais pour plus d’efficacité), et l’huile végétale de souchet est connue pour ralentir la repousse des poils. 


PS : Si vous avez les moyens, vous pouvez aussi songer à l’épilation définitive au laser en vous rendant chez un professionnel 😉


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S’épiler en réduisant ses déchets

## Problématique : 

On estime que chaque seconde en France, 6 flacons de gel douche sont vendus, soit l’équivalent de 511 000 à la journée, je vous laisse faire le calcul sur l’échelle d’une vie, sans compter qu’ici uniquement les gels douches sont comptabilisés.

Additionnez à ça les shampoings et autres produits d’hygiène et beauté. Tout cela engendre énormément de déchets, d’autant plus que beaucoup de personnes ne pensent pas à recycler ces produits quand c’est pourtant possible. 

Mais ce n’est pas le seul problème engendré par ces bouteilles de produits, en fait ces produits sont souvent composés de microplastiques, ce sont des particules de plastique, inférieures à 5 millimètres. 

Le problème de ces microplastiques c’est qu’ils ne sont pas biodégradables, ils polluent, et notamment les eaux (évidemment si l’eau est polluée vous imaginez bien que cela peut avoir un impact sur les espèces marines, et sur nous, lorsque l'on consomme du poisson par exemple). 

En France, depuis 2018, les micro-billes de plastique dans des cosmétiques rincés à fonction de nettoyage ou d’exfoliation sont interdits.

Cela ne concerne donc qu’un type de microplastiques, les microplastiques visibles, c’est à dire qu’on peut encore retrouver dans nos produits : des silicones, polymères, polyéthylènes, polypropylène et autres ingrédients composés de plastique.

Et lorsque ces produits sont dans nos gels douches, shampoings, etc, ils sont rincés et finissent alors dans les canalisations, ainsi les microplastiques libérés par nos produits finissent dans l’océan puisqu’ils sont peu ou pas filtrés par les stations d’épuration. 

Sans oublier à nouveau que le processus de fabrication des flacons en plastique est un procédé polluant et énergivore, les flacons sont sans cesse produits, transportés et acheminés, pour ensuite être utilisés, jetés, puis retour à la case départ, c’est une boucle sans fin. 

## Alternatives : 

- Les produits solides, sans emballages
- Produits en vrac et/ou rechargeables
- Privilégier les gros formats
- La consigne (ramener son pot de crème en verre après utilisation par exemple)
- Être vigilant sur la composition des produits
- Faire ses produits soi-même 
- Acheter local

De manière générale, réduire le nombre de shampoings (on a parfois tendance à se laver les cheveux presque tous les jours alors que ce n’est pas nécessaire), prendre des packagings avec le moins d’emballage possible ou un emballage en verre.

## Mon expérience : 

Ayant plus ou moins conscience des problèmes énoncés en début d’article depuis quelques années maintenant, j’ai pu tester plusieurs alternatives.

Pour moi le plus efficace est de privilégier les produits solides, de préférence à acheter sans aucun emballage (ou le moins possible).

Mais il faut aussi être vigilant quant à leur composition : les marques commencent à surfer sur la vague des produits solides, on trouve à présent de tout et n’importe quoi sur le marché. Attention donc à ne pas acheter un produit solide qui serait malgré tout composé de plusieurs substances polluantes. 

Concernant le cas particulier des shampoings, j’aime beaucoup les shampoings solides, mais il faut savoir que la plupart d’entre eux sont conçus avec des tensioactifs qui peuvent parfois irriter et provoquer des pellicules si vous avez un cuir chevelu sensible, mais j’ai récemment vu l’apparition de nouveaux shampoings solides avec un tensioactif beaucoup plus doux, je compte tester ça prochainement, j’actualiserais cette partie si besoin et vous en reparlerai !

## Sources :
- [Les microplastiques, un risque pour l’environnement et la santé | Anses](https://www.anses.fr/fr/content/les-microplastiques-un-risque-pour-l%E2%80%99environnement-et-la-sant%C3%A9)
- [Microplastiques - ECHA](https://echa.europa.eu/fr/hot-topics/microplastics)


Alternatives aux produits de la salle de bain (gel douche et shampoing solide)

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Les alternatives aux produits de la salle de bain

## Problématiques

En effet, les mouchoirs font partie de notre quotidien et nous avons tendance à en utiliser sans prendre conscience du réel impact que cela engendre sur l’environnement et sur notre santé. 

Les mouchoirs en papier sont principalement composés de cellulose qui est obtenue à partir de coton, or ,comme nous avons pu le voir à plusieurs reprises dans d’autres articles, le coton est la culture la plus polluante au monde : déforestation, importante consommation en eau, produits chimiques utilisés pour le traitement et blanchiment du coton, etc. 

D’ailleurs certains produits chimiques utilisés pour la fabrication de mouchoirs (c’est par exemple le cas du chlore qui est utilisé pour blanchir le papier) pourraient être responsables d’allergies sur le consommateur.


## Alternatives

### Le mouchoir en tissu / lavable

Bien plus doux que les mouchoirs jetables, ils auront moins tendance à irriter la peau durant les périodes où vous pourriez avoir besoin de vous moucher fréquemment.
Lavable et réutilisable, il ne nécessite pas d’être sans cesse produit, transporté, racheté puis jeté, il n’engendre donc aucun déchet.

Il peut sembler préférable en revanche de les laver à haute température afin d’éliminer les bactéries et virus, les mouchoirs doivent être lavés régulièrement et ne pas traîner dans vos poches constamment, surtout en période de pandémie. (Vous pouvez rajouter du percarbonate de soude en machine pour blanchir et retirer les tâches si besoin)

Autre point positif des mouchoirs en tissu, contrairement aux mouchoirs en papier il n’engendre pas d’allergies puisqu’il ne nécessite pas de produits chimiques dans le cadre de sa fabrication. 
Choisissez de préférence des mouchoirs en coton biologique. Vous pouvez aussi fabriquer vos propres mouchoirs en tissu si vous en avez envie, vous trouverez différents tutoriels sur internet. 

⚠ Lorsque l'on est malade il est préférable d’utiliser des mouchoirs jetables pour éviter la prolifération des bactéries. 

Si vous n’êtes pas convaincu par cette alternative ou que vous allez continuer d’acheter des mouchoirs jetables pour les utiliser durant les périodes où vous êtes malades, voici quelques conseils : 
- Choisissez des mouchoirs en papier recyclé
- Privilégiez les labels : par exemple le label Ange bleu, c’est un label très exigeant avec des critères stricts de fabrication : pas de substances dangereuses, les fibres de papier doivent provenir à 100% de vieux papiers (attention en revanche aux différents labels qu’on peut voir sur les produits, certains labels ne sont pas fiables, certaines marques créent leurs propres labels privés, ainsi il n’y a aucun contrôle, le label ne veut finalement rien dire)
- Préférez les mouchoirs sans additifs 

## Mon expérience

En faisant de nombreuses recherches j’ai trouvé une marque qui vend des mouchoirs en tissus dans un étui en silicone, cet étui est conçu pour séparer les mouchoirs propres et sales, il ressemble assez à un paquet de mouchoirs jetables, il est compact est très pratique.

Ça m’a beaucoup aidé dans ma transition car en voulant acheter des mouchoirs en tissu je me demandait comment je pourrais les ranger et transporter de façon hygiénique pour éviter la prolifération des bactéries, donc quand j’ai trouvé cette marque je n’ai pas hésité longtemps 😅.

L’étui est conçu en silicone on peut donc le laver au lave-vaisselle, quant aux mouchoirs ils sont en coton bio, la marque recommande de les laver en machine à 60° pour s’assurer de tuer les germes avant de remettre les mouchoirs dans l’étui.

Je trouve aussi qu’il est plus agréable d’utiliser des mouchoirs en tissu, ils sont plus doux et plus absorbants. C’est donc une alternative adoptée pour ma part, sauf lorsque je suis malade où j’utilise encore des mouchoirs jetables (que je choisis avec les conseils énoncés plus haut). 


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Les mouchoirs en papier jetables

## Problématiques

Mais une fois que vous avez acheté votre dentifrice, votre premier réflexe sera probablement de vous débarrasser de cet emballage, il ne sert à rien mais sera mal malgré tout sans cesse fabriqué puis jeté, alors oui c’est un emballage recyclable, mais il ne faut pas oublier ses étapes de fabrication, le transport etc. 

Le tube en plastique de nos dentifrices constitue une problématique encore plus importante puisqu’il s’agit de plastique, il me semble important de rappeler que sa fabrication requiert des ressources non renouvelables (pétrole, perturbateurs endocriniens et autres substances dangereuses par exemple). Il a un impact important sur l’environnement et sur notre santé. 

De plus le plastique n’est pas toujours recyclable et n’est pas toujours recyclé non plus, en effet on utilise énormément de plastique au quotidien (dont beaucoup destiné à un usage unique), la collecte et le traitement des déchets n’est pas parfait, ce qui provoque une pollution importante de plastiques se retrouvant dans la nature, notamment les bouchons des tubes de dentifrice qui sont trop petits afin d’être recyclés correctement, une fois dans la nature le plastique peut porter atteinte aux sols, aux eaux, animaux etc, et peut donc se retrouver dans nos propres aliments. 

Hormis la problématique des déchets, il faut savoir que la plupart des dentifrices conventionnels possèdent des compositions pas très clean (d’où le fait qu’il ne faut surtout pas avaler de dentifrice), et même si on ne l’avale pas, certains ingrédients peuvent porter atteinte à notre santé. 

Parmi ces compositions on peut retrouver par exemple le triclosan (reconnu comme étant un perturbateur endocrinien, ici il est utilisé en tant qu’anti-bactérien), le sodium lauryl sulfate/SLS (tensioactif agressif pouvant provoquer des irritations, ici il est utilisé pour son pouvoir moussant),  sans oublier les colorants et parfums artificiels, utilisés pour rendre le dentifrice plus attractif, parmi eux on notera notamment le dioxyde de titane utilisé pour uniquement pour le côté esthétique du dentifrice et qui pourtant s’il est ingéré, inhalé ou sous forme de nanoparticules peut être responsable de cancers (classé « cancérigène possible » par le Centre International de Recherche sur le Cancer).

Le fluor, quant à lui, est un ingrédient controversé, il est régulièrement présent dans les dentifrices pour son pouvoir anti-caries, pourtant cette substance peut parfois être dangereuse, on en retrouve dans l’eau (en bouteille et parfois du robinet), le thé, les chewings-gums, etc, ainsi même si la quantité de fluor présente dans le dentifrice est limitée, il faut prendre en compte tout le reste. L’OMS a classé le fluor parmi les 10 substances les plus toxiques, il peut provoquer fluorose, ostéoporose, maladie thyroïdiennes, troubles neurologiques,...
Fluor : doses recommandées par jour :  0,5 mg pour les enfants de 1 à 3 ans, 0,8 mg pour les enfants de 4 à 6 ans, 1,5 mg pour les femmes / 2 mg pour les hommes. 

Ainsi si vous avez tendance à avoir des caries, préférez un dentifrice avec fluor, mais restez prudents quant à votre consommation, sinon vous pouvez plutôt vous tourner vers des dentifrices sans fluor.

## Alternatives

- **Dentifrice solide** : Le dentifrice solide s’apparente un peu à un savon, c’est un bloc sur lequel on vient frotter sa brosse à dents pour l’imprégner du produit, selon la marque achetée aucun déchet n’est engendré ou uniquement une toute petite boite en carton qu’on pourra jeter dans la poubelle de tri. C’est une alternative très économique, souvent avec les tubes de dentifrice on a tendance à mettre beaucoup de produit, alors qu’ici on ne prélève que très peu de produits en y frottant sa brosse. L’utilisation peut sembler un peu déroutante au début, d’autant plus que ce sont des dentifrices qui moussent moins qu’habituellement, prenez le temps de bien essayer chaque alternative pour trouver celle qui vous convient. 

- **Dentifrice en pastilles** : Cette alternative consiste à mâcher des petites pastilles, une fois que le produit s’est formé dans la bouche, on peut se laver les dents normalement. Cette alternative est un peu moins déroutante que le dentifrice solide en général. Encore une fois selon les marques les pastilles seront vendues dans une boîte métallique, en carton, en verre, ou même dans des petits sachets compostables, c’est donc toujours moins de déchets que le traditionnel tube de dentifrice, d’autant plus qu’en général un lot de pastilles équivaut à 2 tubes de dentifrice. En plus, ces pastilles sont plutôt pratiques en voyage, vous n’avez qu’à prendre le nombre de pastilles nécessaire, ça ne prend pas de place et aucun risque de fuite dans la valise (pratique aussi pour l’avion).

- **Dentifrice en pâte dans un pot en verre** : C’est l’alternative la plus facile à adopter selon moi car c’est celle qui se rapproche le plus de ce qu’on a l’habitude d’utiliser étant donné que ce n’est pas un format solide, ce n’est tout de même pas la même texture que les tubes de dentifrice vendus en grande surface etc. Pour l’utiliser il vous suffit de vous munir d’une petite spatule en bois (selon les marques elle est fournie ou non) de prélever un peu de pâte et de la mettre sur votre brosse à dents. Le pot en verre peut être réutilisé, et il est parfois même consigné selon les marques. D’ailleurs, en fonction de la marque achetée, le produit moussera plus ou moins, encore une fois à vous de trouver ce qui vous convient, mais j’insiste sur le fait de ne pas se décourager au premier essai, vous trouverez un produit qui vous conviendra (je vous invite à lire mon expérience un peu plus bas dans l’article pour voir mes recommandations). 

Il existe aussi des dentifrices en poudre mais ce sont généralement des dentifrices faits-maison, vous pourrez trouver des recettes sur internet, notamment sur aromazone si vous êtes tenté par ce format. 

## Mon expérience 

Mon passage aux dentifrices zéro déchet est assez récent, mais m’a tout de même déjà convaincue à ne pas retourner vers des tubes de dentifrices conventionnels, le dentifrice solide est pour le moment la forme qui m’a le moins convaincue, j’insiste sur “pour le moment” car peut-être que la marque ne me convenait pas, j’actualiserais cet article si j’en essaye d’autres qui me conviennent plus, mais je n’ai pas apprécié ce format car j’ai trouvé qu’il était difficile de prélever le produit, finalement ça donne l’impression de se laver les dents sans rien, et je n’ai pas eu cette sensation de fraîcheur à la fin, j’étais obligée d’utiliser un bain de bouche en complément.

C’est pourquoi actuellement j’alterne entre le dentifrice en pâte naturelle de la marque Endro, et les pastilles de la marque Apo, j’ai eu un gros coup de cœur pour le dentifrice Endro car la pâte se prélève facilement (je vous recommande d’acheter la spatule en bois qui est vendue séparément), je n’ai pas été dérangée par la matière, certes ce n’est pas la même chose que ce qu’on a l’habitude d’utiliser, mais ce n’est pas perturbant pour autant, au contraire j’ai préféré, la pâte fait parfaitement son job, je trouve même que la sensation de fraîcheur à la fin est bien plus présente qu’avec les dentifrices que j’utilisais autrefois.

En plus, la composition est clean, et le format est idéal selon moi, le bocal en verre est réutilisable, recyclable, il est même consigné en point de vente, il contient l’équivalent de 2 tubes donc on en a pour un moment ! J’apprécie aussi beaucoup le fait qu’il soit fabriqué de façon artisanale, à la main en Bretagne (et non c’est pas sponsorisé mais j’aimerais beaucoup 😅).

Enfin, j’utilise en complément le dentifrice en pastilles Apo car il possède du fluor, et bien que controversé je préfère en utiliser avec précaution car j’ai parfois tendance à avoir des caries, puis je voulais aussi tester ce format plutôt original, un peu perturbant la première fois je dois dire mais efficace également. 

Dentifrice solide, en pâte et en pastilles

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Le dentifrice

## Problématiques : 

Les protections hygiéniques jetables possèdent une autre problématique majeure, la composition. Elles sont conçues avec du coton, du plastique, de la cellulose, des furanes (utilisés dans le cadre du processus de blanchiment du coton au chlore), des dioxines (provoqué par le blanchiment au chlore au contact de la viscose) des résidus de pesticides ainsi que des parfums synthétiques (utilisés contre les odeurs engendrées par le sang). Parmi cette composition se trouve des substances toxiques pour notre corps, pouvant être responsables d’allergies, de problèmes de fertilité, maladies, etc. 

Les serviettes et cotons sont aussi composés de gels "super absorbants", qui sont en réalité des gels à base de polymères, matériau chimique dérivé du pétrole. 

A nouveau, utilisé pour ses propriétés absorbantes, la viscose est utilisée dans les protections menstruelles, cela pose problème dans le cadre des tampons : cette fibre pourrait favoriser la sécrétion d’une toxine à l’origine du Syndrome du Choc Toxique, bien que le SCT soit rare il s’agit tout de même d’une grave infection dont il faut se méfier (des fibres de viscose peuvent se perdre dans le vagin). D’ailleurs la viscose demande aussi beaucoup d’eau. 

Il est important de rappeler également l’impact du coton (vous pouvez aussi revoir [mon premier article sur le coton démaquillant](https://thegreenalternative.fr/articles/le-coton-jetable) pour plus de détails), dans le cadre de la production des protections hygiéniques jetables conventionnelles, beaucoup de pesticides sont utilisés (ex : le glyphosate qui peut provoquer des cancers), la culture du coton est très gourmande en eau (entre 7 000 et 29 000 litres d’eau sont utilisés pour produire 1 kg de coton). Finalement c’est donc dommage d’utiliser tant de ressources pour un produit d’une durée de vie de quelques heures non?  

Il y a aussi la problématique du plastique, qui porte atteinte non seulement à notre santé mais aussi à l’environnement, les protections menstruelles en contiennent beaucoup (applicateur du tampon, pochette plastique individuelle, etc). 
Et si les déchets engendrés ne sont pas traités correctement (certaines personnes les jettent dans les toilettes notamment), ils risquent de contaminer les sols et les eaux (les protections périodiques mettent 500 ans à se bio-dégrader).

Enfin, l’impact économique n’est pas négligeable, il vous suffit de calculer  le budget à mettre dans des protections jetables sur l’échelle d’une vie pour se rendre compte qu’il existe des alternatives durables et bien moins onéreuses sur le long terme.

PS : Oui les protections menstruelles bio possèdent une meilleure composition, mais qui n’est pas idéale tout de même, d’autant plus que l’impact du coton reste similaire, et le plastique reste très présent. 


## Solutions : 

J’ai donc sélectionné 3 alternatives, en espérant que chaque personne pourra trouver celle qui lui convient 🙂

### La cup : 
C’est l’alternative qui est plutôt destinée aux adeptes des tampons. Il faut la choisir en silicone médical, il existe différentes tailles. La pose de la cup peut sembler un peu difficile au début, mais c’est une question d’habitude à prendre. Selon votre flux elle peut être gardée jusqu’à 6 heures, ensuite il faut la vider, la nettoyer et la stériliser avant de s’en servir (certaines marques proposent des stérilisateurs rétractables très pratiques à mettre au micro-ondes). Durée de vie : 10 ans environ. Prix : en moyenne 15 à 30 €.

### Les serviettes lavables / protèges slips lavables : 
C’est l’alternative la plus proche des serviettes menstruelles conventionnelles, sauf qu’elles sont lavables, et ne sont pas conçues avec des substances dangereuses pour votre santé et l’environnement, assurez-vous bien en revanche de les choisir fabriquées en coton biologique. 

Ensuite vous n’avez qu’à sélectionner le modèle adapté à votre flux et morphologie (vérifiez bien les descriptions en fonction des marques), les serviettes se clipsent avec des boutons pour assurer un maintien optimal. 

Chaque marque renseigne le mode d’emploi concernant l’entretien etc, mais généralement il faudra les laver avant la première utilisation, ensuite après utilisation il est nécessaire de rincer la serviette à l’eau tiède avant d’être lavée en machine avec votre linge habituel, le séchage se fera à l’air libre uniquement. Durée de vie : 5 ans environ. Prix : en moyenne 15 €.

### Les culottes menstruelles : 
Cette alternative est en fait une culotte équipée de couches de tissus absorbants et imperméables, selon son flux et le modèle choisi, on peut la garder toute la journée, pas besoin de s’en préoccuper ! Il existe à présent beaucoup de marques différentes, avec des modèles très jolis et confortables. 

C’est l’alternative la plus onéreuse à l’achat, mais finalement c’est comme si vous vous achetiez de la nouvelle lingerie, sauf que celle-ci absorbe vos pertes de règles, plus besoin d’acheter de protections hygiéniques. 

Pour l’entretien, référez vous toujours à la marque encore une fois, généralement on la lave avant usage pour activer le pouvoir absorbant, après utilisation on rince à l’eau froide, on lave en machine (basse température et sans adoucissant pour ne pas l’abimer), puis on laisse sécher à l’air libre. Durée de vie : 7 ans environ. Prix : en moyenne 35 €. 


## Mon expérience : 

J’ai pu tester 2 des alternatives énoncées, celle que je n’ai pas testée est la serviette hygiénique lavable, je ferai un update sur cet article si je la teste entre-temps. J’avais d’abord testé la cup, mais j’avoue avoir eu beaucoup de mal à l’insérer au début, c’est un coup de main à prendre. Mais l’alternative qui m’a le plus convenu est la culotte menstruelle. 

Lors des premiers tests, je me suis demandée pourquoi je n’en avais pas acheté plus tôt, c’est pour moi une vraie révolution, je ne reviendrais jamais en arrière tellement je suis satisfaite. Les culottes menstruelles sont pratiques, confortables, jolies, c’est vraiment agréable d’avoir cette sensation de ne rien porter, je n’ai pas vraiment de point négatif à dire si ce n’est que le prix qui peut faire peur au départ, étant donné qu’on ne sait pas ce que ça va donner on hésite à en acheter, car ça représente un petit investissement en tant qu’étudiante, vu qu’il faut en acheter plusieurs pour tenir un cycle. 

Je vous recommande d’en acheter une seule d’abord pour vous faire une idée, mais il existe beaucoup de modèles différents, et vous trouverez forcément un modèle qui vous conviendra. Enfin, méfiez vous des marques auprès de qui vous comptez acheter, j’ai eu du mal à trouver une bonne marque, je suis souvent tombée sur des marques pas très éthiques, faisant du dropshipping etc. 

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Les protections menstruelles

Pour faire simple, le gros problème du déodorant sous forme d’aérosol est que le produit nécessite d’être propulsé par des gaz, gaz qui constituent une pollution atmosphérique et sont alors responsables d’une partie du réchauffement climatique. (J’ai préféré ne pas entrer dans les détails concernant les gaz utilisés dans un aérosol car je ne possède pas suffisamment de connaissances à ce sujet, libre à vous de faire davantage de recherches mais j’ai trouvé ça un peu compliqué à comprendre 😅)

Que vous utilisiez un déodorant sous forme aérosol ou bille, dans les deux cas vous devrez vous débarrasser du contenant par la suite, l’aluminium aura tendance à bien se recycler, mais les déodorant sous formes de billes ne peuvent pas toujours être jetés au tri selon les règles de tri relatives à notre commune. Et puis finalement, recyclable ou non, encore une fois cela représente une grande quantité de déchets sur l’échelle d’une vie puisque c’est un produit qu’on utilise au quotidien pour une grande partie d’entre nous. 

## Alors comment réduire ou supprimer complètement ces déchets ? 

La solution qui engendre le moins de déchets est le déodorant sous forme solide, lors de l’achat il peut être emballé dans une petite boîte en carton, il peut aussi être vendu sans aucun emballage, en vrac, ce qui est toujours mieux. L’utilisation de ce type de déodorant n’est pas compliqué, on humidifie le produit et on le passe sous chaque aisselle, le petit plus selon moi est que cela permet d’appliquer juste la bonne dose, on a souvent tendance à abuser du déodorant avec les autres formats, ici une fine couche de produit suffit amplement ! 

Parmi les autres solutions que j’ai pu trouver, il existe des déodorants sous forme de bâtonnet, un peu comme un bâton de colle, le packaging est en carton et peut donc être facilement recyclé, on engendre un déchet, mais son impact est tout de même réduit par rapport aux déodorants conventionnels. 

Il existe aussi des déodorants sous forme de crème, il faut prélever une noisette de produit et l’appliquer sous les aisselles aux doigts, généralement contenu dans des pots en verres, donc facilement recyclables ou réutilisables.

Pour ceux qui ont du mal avec les versions plus ou moins solides et qui utilisaient plutôt des aérosols, je vous recommande d’acheter des déodorants sous forme de spray, souvent conditionnés dans des vaporisateurs en verre, plus facile à recycler également, mais aussi à réutiliser, personnellement je ne jette que rarement les conditionnements en verre, on peut les réutiliser pour beaucoup de choses.


(Voici quelques idées pour réutiliser des contenants en verre selon leur forme : vase, pots à stylos ou pinceaux, contenant pour faire ses propres cosmétiques et produits d’entretiens maison, … )

Par ailleurs dans le cas où vous choisiriez une alternative autre que le déodorant solide, renseignez vous sur les commerces zéro déchets près de chez vous, certains proposent maintenant de plus en plus de produits disponibles en vrac, vous pourriez notamment remplir votre spray de déodorant, ou encore votre pot en verre etc. 

## Mon expérience personnelle : 

J’ai récemment fait l’acquisition d’un déodorant solide qui m’a déjà convaincue, l’application se fait aisément, le déodorant est même bien plus efficace que ce que j’avais l’habitude d’utiliser auparavant, le parfum est léger et agréable, je n’ai rien à redire pour le moment (j’éditerais cet article si nécessaire plus tard). Avant celui-ci j’ai aussi pu tester un déodorant spray dans un contenant en verre, ainsi qu’un déodorant crème dans un pot, mais ma préférence finale se porte sur le solide, c’est évidemment la meilleure alternative puisque celle-ci n’engendre aucun déchet, mais c’est aussi le format que j’ai préféré utilisé au quotidien. A vous à présent de vous faire votre propre avis ! 


Déodorant solide avec flacon pour déodorant en spray

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Le déodorant

## Dans ce cas, en quoi les cotons-tiges représentent-ils encore un problème ? 

Bien qu’en interdisant la partie en plastique qui figure sur ces bâtonnets ouatés que nous avons l’habitude d’utiliser au quotidien, les cotons-tiges en bambou demeurent tout de même un consommable que l’on doit jeter après chaque utilisation et racheter à l’infini. 
De plus, même si le bambou est biodégradable, et qu’il possède un impact bien moins important que le plastique, il n’est pas parfait. 
En effet, le bambou peut contribuer à la déforestation, c’est une matière qui est de plus en plus utilisée et ce dans divers domaines, provoquant l’apparition des monocultures de bambou. 
Il ne faut pas non plus oublier que le bambou provient généralement de loin (en Asie notamment), impliquant une empreinte carbone élevée. 

Le bambou reste malgré tout une bonne alternative au plastique, à condition d’être produit dans de bonnes conditions, c'est-à-dire sans porter atteinte à la végétation déjà présente, la production doit donc être régulée et les droits des travailleurs respectés. 

Il ne faut pas non plus oublier que la culture du coton est extrêmement nocive pour la planète et est responsable de l’exploitation de beaucoup de travailleurs, adultes comme enfants (cf [article sur le coton à démaquiller jetable](https://thegreenalternative.fr/articles/le-coton-jetable)). 
Si vous voulez en savoir plus, il existe déjà beaucoup de documentaires sur la culture du coton, que vous pourrez trouver sur YouTube ou d’autres plateformes similaires. 

## Quelle alternative ? 

Plusieurs alternatives s’offrent alors à vous : 

- l’oriculi, qui est un cure oreille provenant du Japon, il possède la forme d’une tige recourbée et est généralement fabriqué en bambou ou autres matières naturelles. Il coûte moins de 5 € et peut être utilisé à l’infini, il suffit de le passer sous l’eau après utilisation et de le laisser sécher à l’air libre.
![Oriculi](https://res.cloudinary.com/df4ygpt68/image/upload/v1635083925/oriculi_fond_b8cd090a02.jpg)

- le coton-tige lavable, c’est un coton-tige traditionnel mais qui n’est pas à usage unique, il peut être fait à base de matériaux comme le silicone, le nylon, polypropylène, etc... Généralement vendu dans un boîtier en plastique recyclé (provenant de plastiques collectés dans les océans), certains fabricants les vendent en lot de 2 (l’un avec embouts pour nettoyer les oreilles, l’autre avec des embouts destinés aux corrections que l’on peut faire lorsque l’on se maquille). Il coûte environ 10 € l’unité et peut également être utilisé à l’infini, vous n’avez qu’à le passer sous l’eau après chaque utilisation et l’essuyer. 

## Mon expérience : 

Je n’utilise plus de coton-tige à usage unique depuis environ 2 ans, je possède à la fois un oriculi ainsi qu’un duo de cotons tiges lavables. 

Ma préférence se porte sur l’oriculi, il ne prend que très peu de place dans une trousse de toilette, et respecte mieux le conduit auditif, avec les cotons-tiges de manière générale le cérumen à tendance à être poussé vers le fond et risque de créer des bouchons. Et même si jusqu’ici je n’ai eu aucun problème, j’ai toujours eu un peu peur que l’embout se décolle et reste coincé dans l’oreille 😅. 

J’ai aussi trouvé que le coton-tige lavable destiné aux corrections de maquillage n’était vraiment pas efficace, la matière est loin d’être idéale, j’avais pour habitude d’utiliser des cotons-tiges pour corriger les traits d’eye-liner, mais au contraire l’embout à tendance à étaler la matière partout sur la paupière, plutôt contre productif finalement, je ne le recommande pas personnellement. 


## Conclusion : 

Si l’on veut réduire son impact environnemental, il vaut mieux se tourner vers des produits réutilisables plutôt qu’à usage unique, car tous ces consommables doivent être fabriqués, puis entreposés, expédiés, utilisés et enfin jetés, cette boucle se répète encore et encore. 

Même si l’oriculi est généralement fait en bambou, il est selon moi la meilleure alternative à ce jour aux cotons-tiges jetables, je vous recommande donc de privilégier des oriculis possédant des labels tels que le label FSC (concerne la bonne gestion des forêts), j’ai aussi aperçu des oriculis conçus en France à base de bois de hêtre, ce qui réduirait encore plus l’impact environnemental. 

Et si la forme d’un oriculi ne vous convient pas, vous pouvez toujours vous tourner vers les cotons-tiges lavables ! 😉


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Le coton-tige

Ces cotons constituent donc une problématique importante, et peuvent être l’objet d’un premier pas vers le zéro déchet puisqu’il est facile de les remplacer par des solutions plus durables et respectueuses de l’environnement.

## Mais avant tout, quels problèmes posent les cotons jetables ?

### Aspect environnemental / fabrication
Un coton jetable est conçu à base de fleur de coton, cette plante pousse dans des zones ensoleillées et humides comme la Chine et l’Inde, les États-Unis font aussi partis des principaux pays producteurs de coton. L’exploitation de la fleur de coton est donc très énergivore, c’est l’une des plus polluantes de la planète, elle nécessite beaucoup ainsi que d’espace déboisés. On estime que pour produire un kilogramme de coton, il faudrait entre 5 000 et 20 000 litres d’eau selon les différentes techniques. De plus, cette production est généralement faite avec l’utilisation de pesticides et d’autres produits dangereux à la fois pour la santé mais aussi pour l’environnement. Une fois le coton récolté, il va être lavé et blanchi, c’est un processus qui pollue les sols et nappes phréatiques, les substances utilisées sont aussi très toxiques. Enfin il ne faut pas oublier le transport qui est lui aussi énergivore, cela engendre aussi des émissions de gaz à effet de serre.

### Aspect éthique
Les personnes employées dans ce milieu ont rarement les mêmes droits que nous, ils ne sont pas toujours protégés et sont souvent exploités étant donné que la culture du coton est difficile à industrialiser. De plus, la demande en coton ne cesse de croître à cause de la société dans laquelle nous vivons, cela procure des injustices concernant la rémunération des travailleurs. Sans oublier les substances dangereuses, évoquées dans la fabrication des cotons, que ces personnes doivent manipuler, notamment le chlore ainsi que d’autres métaux lourds qui peuvent engendrer de graves problèmes de santé et même la mort.

### L’utilisation
Ces cotons jetables possèdent donc un usage unique, ils sont en permanence fabriqués, transportés, utilisés, et jetés, cette chaine a un impact environnemental important. Si l’on reprenait les chiffres évoqués au début de cet article, une personne qui utilise en moyenne 6 cotons jetables par jour, en utiliserait plus de 160 000 au cours d’une seule vie, ceci représente une quantité très importante de déchets, qui peuvent pourtant être remplacés par une solution plus durable.

## Quelle alternative ?
La principale alternative à l’utilisation de ces cotons jetables serait alors un coton lavable, il en existe de plusieurs formes, tailles, matières, etc. Généralement conçu en coton bio, bambou, ou encore eucalyptus. Evidemment, avant achat il est préférable de vérifier que le mode de fabrication soit éthique, et que la composition soit bonne (certaines enseignes vendent des cotons conçus avec du plastique). Et si l’on veut avoir une démarche zéro déchet encore plus poussée on peut acheter auprès de personnes qui fabriquent des cotons lavables avec des tissus de récupération, on peut aussi les faire soi-même avec des chutes de tissus.

Bien sûr cette alternative utilise tout de même du coton (selon ceux que vous déciderez d’acheter), mais réduit fortement l’impact environnemental, vous n’aurez qu’à acheter une seule fois votre lot de coton, il ne vous restera plus qu’à les laver en les ajoutant à vos lessives habituelles (il est recommandé de les placer dans un filet) à 40° maximum.

## Mon expérience :
Je n’utilise plus de coton jetable depuis 2 ans, ce changement à été mon premier pas vers le zéro déchet. Au début j’étais un peu perdue j’ai donc fais l’erreur d’acheter des cotons lavables sur Amazon, appâtée par un prix très attractif, évidemment la composition n’était pas bonne, la qualité non plus, de plus ils étaient de forme ronde, il est préférable d’acheter des cotons de forme carré, cela engendre généralement moins de perte de tissus à la conception. Puis j’ai acheté auprès de personnes qui les faisaient elles-mêmes par le biais de Vinted, ainsi qu’auprès d’une autre marque plutôt connue dans ce domaine, cette fois les cotons étaient de bien meilleure qualité, je les utilise toujours actuellement. Il m’est aussi arrivé d’en faire moi-même ainsi que pour mes proches qui ont été tout aussi satisfaits.

<u>Note à ceux/celles qui utilisent beaucoup d’hydrolats au quotidien pour leur peau :</u> évitez les cotons en bambou, depuis que j’ai remplacé l’eau micellaire par des hydrolats je rencontrais quelques problèmes avec certains de mes cotons, en faisant quelques recherches je me suis aperçue que le bambou était trop absorbant pour ce type de produits, je vous recommande donc de posséder plusieurs types de cotons lavables si vous êtes dans la même situation 😉

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